Citations - Michel Audiard
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Michel Audiard (1920 - 1985), scénariste, dialoguiste et réalisateur de cinéma français.
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Œuvres
Faut pas prendre les Enfants du Bon Dieu pour des Canards sauvages
- - Attention! J’ai le glaive vengeur et le bras séculier! L’aigle va fondre sur la vieille buse!...
- Un peu chouette comme métaphore, non?
- C'est pas une métaphore, c’est une périphrase.
- Fais pas chier!...
- Ça, c'est une métaphore.
Le président
- C'est une habitude bien française que de confier un mandat aux gens et de leur contester le droit d'en user.
- On est gouverné par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis!
Mannequins de Paris
- Conduire dans Paris, c'est une question de vocabulaire.
Un idiot à Paris
- Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot... C'est dire si, dans ma vie, j'en ai entendu, des conneries !
Mélodie en sous-sol
- Dans les situations critiques, quand on parle avec un calibre bien en pogne, personne ne conteste plus. Y'a des statistiques là-dessus.
Un taxi pour Tobrouk
- Deux intellectuels assis iront toujours moins loin qu'une brute qui marche.
100 000 dollars au soleil
- Quand les types de 130 kilos disent quelque chose, ceux de 60 kilos les écoutent.
- Ici, c'est une grande famille. Quand un chauffeur veut un congé ou une augmentation, il vient me voir, je l'écoute et je le vire.
Les barbouzes
- C'est le sort des familles désunies de se rencontrer uniquement aux enterrements.
Les Grandes Familles
- Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre-étalon...Y serait à Sèvres!
Attribuées
- À la guerre, on devrait toujours tuer les gens avant de les connaître.
- Aux courses, les petits tuyaux font les grandes misères.
- Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.
- C'est à ce signe qu'on distingue les vrais héros : ils ne se plaignent jamais de leur sort.
- C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule.
- Dans la flatterie, aucune précaution à prendre, aucune limite à respecter. On ne va jamais trop loin.
- Dans la vie on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon.
- En France, on n'a que trois spécialités : la littérature, la fesse et la bouffe.
- Il serait normal que les assassins signalent les crimes. Après tout, ils sont les premiers informés.
- Il vaut mieux s'en aller la tête basse que les pieds devant.
- Il vendrait des passe-montagnes à des sénégalais.
- Il y a 3 méthodes traditionnellement françaises pour ruiner une affaire qui marche :
Les femmes, le jeu et les technocrates.
Les femmes, c'est le plus marrant
Le jeu, c'est le plus rapide.
Les technocrates, c'est le plus sûr !
- Je me suis rendu compte que j'avais pris de l'âge le jour ou j'ai constaté que je passais plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec les patrons de bistrot.
- Je ne parle pas aux cons, ça les instruit !
- Je suis pour les titres longs. Si « A la recherche du temps perdu » s'était appelé simplement « Albertine », ce serait moins bon.
- L'avarice est le pire défaut qui existe, si on compte ses sous, on compte aussi ses sentiments.
- L'idéal quand on veut être admiré, c'est d'être mort.
- La danse, c'est du pelotage. Tout ce qu'on fait avec les pieds est parfaitement secondaire. Tout le monde s'en fout.
- La démocratie est le pire des régimes, à l'exception de tous les autres.
- La justice c'est comme la sainte Vierge si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe.
- La vérité n'est jamais amusante. Sans cela tout le monde la dirait.
- Le bonheur on s'y fait, le malheur on ne s'y fait pas, c'est ça la différence.
- Les bénéfices ça se divise, la réclusion, ça s'additionne.
- Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.
- Les femmes ne prennent pas d'amants pour courir les garçonnières mais pour décorer leurs salons.
- Les producteurs de films ont tous des Rolls-Royce parce que, dans le métro, il faut payer comptant.
- On pardonne aux jolies femmes de se regarder dans les glaces... et on blâme un homme intelligent de s'écouter parler... Pourquoi ?
- Pendant douze ans on a fait chambre commune mais rêve à part.
- Pourquoi certains n'auraient pas tout? Il y en a qui n'ont rien. Ca fait l'équilibre.
- Quand je réveille mon chat, il a l'air reconnaissant de celui à qui l'on donne l'occasion de se rendormir.
- Quand on a épuisé tous les vices, la vertu devient tentante.
- Quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre, tout le monde écoute.
- Si t'as pas de grand-père banquier, veux-tu me dire à quoi ça sert d'être juif ?
- Un financier, ça n'a jamais de remords, même pas de regrets, tout simplement la pétoche.
- Votez à droite c'est soit pour préserver la société soit pour écraser l'ouvrier.
Voir aussi :