Citations - Les Tontons flingueurs

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Les Tontons flingueurs (1963), film de Georges Lautner. Dialogues de Michel Audiard


Sommaire

Général

  • Raoul Volfoni : J'croyais pas t'avoir invité.
    Fernand : Mais t'avais pas à le faire, je suis chez moi.
  • Fernand  : Dis pas ça, y' pas plus simple: on reprend les chiffres de l'année dernière, et on les reporte sur cette année.
    Tomate : L'année dernière, on a battu des records.
    Fernand : Eh bien vous les égalerez cette année. Vous avez l'air en pleine forme là, gais, entreprenants, dynamiques...
    Raoul Volfoni : Et en plus y nous charrie, c'est complet.
    Fernand : Pascal !
  • Madame Mado : Toi Raoul Volfoni... On peut dire que tu en es un.
    Raoul Volfoni : Un quoi ?
    Madame Mado : Un vrai chef.
  • Patricia : Entre nous à quoi penses-tu en général ?
- Fernand : A Montauban, on devrait jamais quitter Montauban.
  • Quand ca change, ca change, faut jamais s'laisser démonter.

Raoul Volfoni

  • Mais y connaît pas Raoul ce mec ? Y va avoir un réveil pénible, j'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule, mais maintenant c'est fini, j'vais le travailler en férocité, l'faire marcher à coup de lattes, à ma pogne j'veux le voir ! Et vous verrez qu'il demandera pardon et au garde à vous...
    toc, toc… Paf !
    - J'avais oublié les 10 % d'amende, pour le retard.
    - Il a osé m'frapper, y s'rend pas compte !
  • Si c'est notre pognon qu'ils sont en train d'arroser les petits comiques, ça va saigner.
  • Bougez-pas ! Les mains sur la table. J'vous préviens qu'on a la puissance de feu d'un croiseur et des flingues de concours.
    - Si ces messieurs veulent bien me les confier...
  • Tu sais pas ce qu'il me rappelle ? C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de Bien Hoa, pas tellement loin de Saigon. Les volets rouges et la taulière, une blonde komac. Comment qu'elle s'appelait nom de dieu ?
    -Lulu la Nantaise....
    - T'as connu ?
    - Eh bien c'est devant chez elle que Lucien Le Cheval s'est fait dessouder.
    - Et par qui ?
    - Bah vl'a qu'j'ai plus ma tête
    - Par Teddy de Montréal, un fondu qui travaillait qu'à la dynamite
    - Toute une époque…
  • Non, mais t'a déjà vu ça ? En pleine paix, il chante et puis crac, un bourre pif ! Il est complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. J'vais lui faire une ordonnance et une sévère… J'vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quat' coins d'Paris qu'on va l'retrouver éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Moi, quand on m'en fait trop j'correctionne plus : j'dynamite, j'disperse, j'ventile.
  • Alors, i'dort le gros con ? Ben i'dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule ! Il entendra chanter les anges, le gugus de Montauban ; j'vais l'renvoyer tout droit à la maison mère, au terminus des prétentieux...
  • Si on bricolait plus souvent on en aurait moins la tête aux bêtises.
  • Faut quand même avouer (relant)... c'est du brutal.
  • Eh dites donc on est quand même pas venus pour beurrer les sandwichs ?!
  • T'es toujours à 50% dans l'affaire? Alors va ouvrir.

Monsieur Fernand

  • Tâchez plutôt qu'elle tombe pas en panne comme la dernière fois.
    — Qu'est-ce qui était en panne ?
    — La dépanneuse !
    — Oh, M'sieur Fernand..!
  • C'est quand même marrant les évolutions. Quand j'lai connu le mexicain y recrutait pas chez tonton.
    — Vous savez c'que c'est non ? l'âge, l'éloignement... A la fin de sa vie il s'était penché sur le reclassement des légionnaires.
    — Ah ! Si c'est une oeuvre alors là ! Là c'est autr'chose.
  • Trois morts subites en moins d'une demi-heure, ah ça part sévère les droits de succession.
  • Et puis je reconnais que c'est jamais bon de laisser dormir les créances. Et surtout de permettre au petit personnel de rêver.
  • Patricia, mon petit... je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier, l'homme de la pampa, parfois rude reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu !
  • Ouais... quand la protection de l'enfance coïncide avec la crise du personnel, faut plus comprendre faut prier.
  • Vous êtes sur la pente fatale les gars, vous vous endettez
  • Les cons ça ose tout ! C'est même à ça qu'on les reconnaît.
  • J'ai connu une Polonaise qu'en prenait au petit déjeuner.
  • Est-ce que tu l'aimes assez pour l'épouser ?
    — Oh ! Presque trop, c'est du gâchis ! Ca aurait mérité une histoire difficile, quelque chose de Russe, ou d'espagnol peut-être !
  • Faut quand même admettre que c'est plutôt une boisson d'homme

Maître Folace

  • Quand le lion est mort, les chacals se disputent l'empire..
    Enfin on peut pas en demander plus aux Volfoni qu'aux fils de Charlemagne.
  • C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases...
  • Touche pas au grisbi, salope !
  • Seulement, le tout-venant a été piraté par les mômes. Qu'est-ce qu'on fait, on s'risque sur l'bizarre ?

Paul Volfoni

  • Écoute : on te connaît pas. Mais laisse-nous te dire que tu te prépares des nuits blanches, des migraines, des nervousses brékdones [nervous breakdown] comme on dit de nos jours.
  • Vous avez beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose, ce serait pas des fois de la betterave ? Hein ?
- Y'en a aussi.

Jean

  • Tiens, vous avez sorti le vitriol ?
  • L'interlocuteur me semble quelque peu rustique... comment dire... le genre agricole.
  • je ne demande pas à monsieur si monsieur sait s'en servir...
  • Pour ce genre de course je conseille à Monsieur de ne pas partir la musette vide...
  • Si ces Messieurs veulent bien me les confier...
  • J'serais pas étonné qu'on ferme...

Maitre Folace : "Cette petite fête m'a rajeuni de 20 ans ! Monsieur Fernand a quelque peu "bousculé" Monsieur Volfoni Senior..." Jean : "Mes compliments Monsieur"

Pascal

  • La psychologie, y'en a qu'une : défourailler le premier.
  • Les Volfoni ont organisé à la péniche une petite réunion des cadres, façon meeting si vous voyez ce que je veux dire…
  • Peut-être est-ce que je devrais venir avec vous, dès fois que la réunion d'viendrait houleuse. J’ai une présence... tranquilisante... (en tapotant son pistolet)
  • Monsieur Fernand, sans vouloir vous commander, si vous restiez un peu en arrière...
- N'empêche qu'à la retraite de Russie c'est ceux qui était à la traine qui se sont fait dérouiller !

Henri

  • Les surprises t'es p'têt' pas au bout
  • On naît, on vit... on trépasse

-c'est comme ça pour tout le monde -(R volfoni) pas forcément enfin je veux dire on mort pas forcément dans son lit...

Théo

  • La bave du crapaud n'empêche pas la caravane de passer.
  • Trois morts depuis hier, si ça doit tomber comme à Stalingrad, une fois ça suffit !
  • Il y a des impulsifs qui téléphonent. Il y en a d’autres qui se déplacent.
  • Je ne dis pas que ce n'est pas injuste ; je dis que ça soulage
  • - Vous savez conduire un camion, monsieur Fernand ?
- J'ai même conduit un char pendant la guerre. Un Patton.
- C'est pas ma marque préférée !

Madame Mado

  • Le trottoir, le tapin... C'est drôle ça, on croirait qu'tu cherches les mots qui blessent.
    - C'est des images.
    - Les images, ca m'amusait quand j'étais petite, j'ai passé l'âge.
  • Il avait l'esprit de droite : quand tu parlais augmentation ou vacances, il sortait son flingue avant que t'aies fini.

Antoine Delafoy

  • ah je l'attendais : mes instruments de ménage. Le sarcasme du primate, l'humour louis-philippard. Vous faites peut-être autorité en matière de bulldozers, tracteurs et Caterpillars, mais vos opinions sur la musique moderne et sur l'art en général, je vous conseille de ne les utiliser qu'en suppositoires, et encore pour enfants.
  • Oui, surtout avec Papa. Il comprend rien au présent, rien au passé, rien à l'avenir, enfin rien à la France, rien à l'Europe, enfin rien à rien... Mais il comprendrait l'incompréhensible, dès qu'il s'agit d'argent.
  • Fernand : "Ah parce que c'est p'tetre pas du Louis XVI ?"

-Antoine : "Non c'est du Louis XV, remarquez vous n'êtes pas tombé loin...."