Citations - Friedrich Nietzsche

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Friedrich Nietzsche (1844 - 1900), philosophe allemand.



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Sommaire

Œuvres

Ainsi parlait Zarathoustra (1885)

  • Autrefois tout le monde était fou, disent les Derniers Hommes, en clignant de l'oeil.
  • Je vous enseigne le surhumain. L'homme n'existe que pour être dépassé. Qu'avez-vous fait pour le dépasser?
  • L'homme est une corde tendue entre l'animal et le Surhomme, une corde au-dessus d'un abîme.
  • Il fait de ses faiblesses une force. Ce qui ne le tue pas le rend plus fort. Il est le surhomme.
  • Il est difficile de vivre avec des humains, parce qu'il est difficile de se taire.

Par-delà bien et mal (1886)

  • Bénis soient les oublieux, car ils l'emportent même sur leurs bévues.
  • Dans la vengeance et en amour, la femme est plus barbare que l'homme.

Crépuscule des idoles (1888)

  • Ce qui ne me tue pas me rend plus fort.
  • Il peut se permettre le luxe du scepticisme celui qui possède une foi profonde.
  • L'architecture est une sorte d'oratoire de la puissance au moyen de formes.
  • L'oisiveté est mère de toute psychologie. Eh quoi, la psychologie serait-elle... un vice ?
  • La danse sous toutes ses formes ne peut être exclue du cours de toute noble éducation : danser avec les pieds, avec les idées, avec les mots, et dois-je aussi ajouter que l'on doit être capable de danser avec la plume ?
  • Le désillusionné parle : Je cherchais des grands hommes, et je n'ai trouvé que des hommes singeant leur idéal.
  • On tient la femme pour profonde. Pourquoi ? Parce que chez elle on ne touche jamais le fond. La femme n'est pas même plate.
  • Pour vivre seul il faut être une bête ou bien un dieu - dit Aristote. Il manque le troisième cas : il faut être l'un et l'autre, il faut être - philosophe...
  • Quand la femme a des vertus masculines, elle est à fuir.

Et quand elle n'a pas de vertus masculines, c'est elle qui prend la fuite.

  • Sans la musique, la vie serait une erreur.

Ecce homo (1888)

  • Je n'érige pas de nouvelles « idoles » ; que les anciennes apprennent d'abord ce qu'il en coûte d'avoir des pieds d'argile.

Humain, trop humain

  • Des femmes peuvent très bien lier amitié avec un homme, mais pour la maintenir, il y faut peut-être le concours d'une petite antipathie physique.
  • Les médecins les plus dangereux sont ceux qui, comédiens nés, imitent le médecin né avec un art consommé d'illusion.

L'antéchrist

  • J'appelle Chrétienté la seule grande malédiction, la seule intérieure et énorme perversion ; le seul grand instinct de revanche pour lequel aucun moyen n'est trop venimeux, trop clandestin, trop souterrain et trop mesquin. Je l'appelle seule tache immortelle de l'humanité.
  • Le christianisme et l'alcool, les deux plus grands agents de corruption.
  • On peut poser qu'il y a équivalence complète entre Chrétien et l'Anarchiste : ils n'ont d'autre but, d'autre instinct que la destruction.

Le chant de la nuit

  • Ma joie de donner est morte, à force de donner ; ma vertu s'est lassée d'elle-même dans sa surabondance.

Le Gai savoir

  • Dieu est mort! Dieu reste mort! Et c'est nous qui l'avons tué! Comment nous consolerons-nous, nous, meurtriers entre les meurtriers! Ce que le monde a possédé de plus sacré et de plus puissant jusqu'à ce jour a saigné sous notre couteau; qui nous nettoiera de ce sang? Quelle eau pourrait nous en laver? Quelles expiations, quel jeu sacré seront nous forcés d'inventer? La grandeur de cet acte est trop grande pour nous. Ne faut-il pas devenir Dieu nous-mêmes pour, simplement, avoir l’air dignes d'elle? Il n'y a jamais eu d'action plus grandiose, et, quels qu'ils soient, ceux qui pourraient naître après nous appartiendront, à cause d'elle, à une histoire plus haute, que jusqu'ici, ne fut aucune histoire.
  • Hic niger est [ D'après Horace : "Hic niger est; hunc tu, Romane, caveto" | Celui-ci est noir; Romain, méfie-toi de lui]

D'ordinaire, il est dépourvu de pensées,-mais à l'occasion il en a de mauvaises.

  • L'Humanité ! Fut-il jamais entre toutes les vieilles, une vieille plus horrible ( si ce n'est peut-être la « Vérité » ; un problème à l'usage des philosophes ? ). Non, nous n'aimons pas l'Humanité.
  • La conscience est un simple accident de la représentation, et non son attribut essentiel, et ce que nous appelons conscience, loin de constituer notre monde intérieur, ne représente qu'un cas particulier , peut-être maladif.
  • Qui se sait profond s'efforce d'être clair; qui aimerait passer pour profond aux yeux de la foule s'efforce d'être obscur. Livre 3 aphorisme 173
  • Chacun sait maintenant que c'est un signe de haute culture que de savoir supporter la contradiction. Quelques-uns savent même que l'homme supérieur désire et provoque la contradiction pour avoir sur sa propre injustice des indications qui lui étaient inconnues jusque là. (Nietzsche sur, dans "gai savoir" à verifier)

Attribuées

  • À lutter avec les mêmes armes que ton ennemi, tu deviendras comme lui.
  • Aimez la paix comme le moyen de nouvelles guerres, et la paix brève plus que la longue.
  • C'est perdre de sa force que compatir.
  • Ce n'est pas l'intensité, c'est la durée d'un grand sentiment qui fait l'homme supérieur.
  • Ce qu'il y a de meilleur dans les religions, ce sont leurs hérétiques.
  • Ce qu'on fait n'est jamais compris mais seulement loué ou blâmé.
  • Ce que je préférerais, c'est d'aimer la terre comme l'aime la lune et de n'effleurer sa beauté que des yeux.
  • Ce que nous faisons n'est jamais compris, et n'est toujours accueilli que par les louanges ou la critique.
  • Ce qui détruit les illusions, les siennes et celles des autres, la nature le punit avec toute la rigueur d'un tyran.
  • Ce qui m'importe, c'est l'éternelle vivacité et non pas la vie éternelle.
  • Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort.
  • « Connais-toi toi-même » , voilà toute la science. C'est seulement quand la connaissance des choses sera achevée que l'homme se connaîtra lui-même. Car les choses ne sont que les limites de l'homme.
  • Dans la plupart des amours, il y en a un qui joue et l'autre qui est joué ; Cupidon est avant tout un petit régisseur de théâtre.
  • Des femmes peuvent très bien lier amitié avec un homme; mais pour la maintenir, il y faut peut-être le concours d'une petite antipathie physique.
  • Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peut faire.
  • Dieu a aussi son enfer: c'est son amour des hommes.
  • Fuis dans la solitude ! Tu as vécu trop près des petits et des pitoyables, fuis leur vengeance invisible. Fuis vers les contrées où souffle un vent rude et fort.
  • Homme supérieur, ce Dieu a été votre plus grand danger, vous n’êtes ressuscités que depuis qu’Il est dans la tombe, c’est maintenant seulement que vient le grand midi, à présent l’Homme supérieur devient Maître, maintenant seulement la montagne de l’avenir va enfanter, et Dieu est mort, maintenant nous voulons que le Surhomme vive.
  • Il est difficile de vivre avec des humains, parce qu'il est difficile de se taire.
  • Il est plus facile de s'arranger avec sa mauvaise conscience qu'avec sa mauvaise réputation.
  • Il faut encore avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse.
  • Il faut protéger les forts des faibles.
  • Il faut quitter la vie comme Ulysse quitta Nausicaa - en la bénissant plus qu'en l'aimant.
  • Il n'y a pas assez d'amour et de bonté dans le monde pour qu'il soit permis d'en prodiguer à des êtres imaginaires
    Pour deviner à l'avance les façons d'agir d'hommes ordinaires, il faut admettre qu'ils font toujours la moindre dépense d'esprit pour se libérer d'une situation désagréable.
  • Il n'y a qu'un seul monde et il est faux, cruel, contradictoire, séduisant et dépourvu de sens. Un monde ainsi constitué est le monde réel. Nous avons besoin de mensonges pour conquérir cette réalité, cette « vérité ».
  • J'aime celui qui aime sa vertu; car la vertu est volonté de périr et flèche de l'infini désir.
  • Jamais encore la vérité ne s’est accrochée au bras d’un intransigeant.
  • Je ne pourrais croire qu'en un Dieu qui saurait danser.
  • Jusqu'à ce jour rien de ce qui donne de la couleur à l'existence n'a encore eu son histoire.
  • L'âme aristocratique a le respect de soi.
  • L'amour est l'état dans lequel les hommes ont les plus grandes chances de voir les choses telles qu'elles ne sont pas.
  • L'artiste a le pouvoir de réveiller la force d'agir qui sommeille dans d'autres âmes.
  • L'étroite voie de notre ciel propre passe toujours par la volupté de notre propre enfer.
  • L'homme cherche un principe au nom duquel il pourrait mépriser l'homme ; il invente un autre monde pour pouvoir calomnier et salir celui-ci; en fait, il ne saisit jamais que le néant et fait de ce néant un « Dieu », une « vérité » appelés à juger et à condamner cette existence-ci.
  • L'homme est une chose qui doit être surpassée. (Ainsi parla Zarathoustra)
  • L'homme souffre si profondément qu'il a dû inventer le rire.
  • L'injustice ne se trouve jamais dans les droits inégaux, elle se trouve dans la prétention à des droits égaux.
  • L'être humain a besoin de ce qu'il y a de pire en lui s'il veut parvenir à ce qu'il y a de meilleur.
  • L'étroite voie de notre ciel propre passe toujours par la volupté de notre propre enfer.
  • La charité du sage le pousse parfois à paraître ému, fâché, réjoui, pour ne pas blesser son entourage par la froideur et la lucidité de sa vraie nature.
  • Le christianisme a donné du poison à boire à Eros. Il n'en est pas mort, mais il a dégénéré en vice.
  • La colère, comme toutes les passions, est d'abord un état du corps. Celui-ci est interprété ensuite. Plus tard, l'interprétation provoque l'état.
  • La connaissance tue l'action, pour agir il faut que les yeux se voilent d'un bandeau d'illusion.
  • La cruauté est le remède de l'orgueil blessé.
  • La musique offre aux passions le moyen de jouir d'elles-mêmes.
  • La résolution chrétienne de considérer le monde comme laid et mauvais a rendu le monde laid et mauvais.
  • La sottise chez les femmes, c'est ce qu'il y a de moins féminin.
  • La terre est comme la poitrine d'une femme: utile autant qu'agréable.
  • La vérité est une femme: ses voiles, ses pudeurs et ses mensonges lui appartiennent essentiellement.
  • Le danseur n’a-t-il pas ses oreilles dans ses orteils!
  • Le désir est signe de guérison ou d'amélioration.
  • Le droit des autres est une concession faite par notre sentiment de puissance au sentiment de puissance de ces autres.
  • Le luxe est une forme de triomphe permanent sur tous ceux qui sont pauvres, arriérés, impuissants, malades, inassouvis.
  • Les avocats d'un criminel sont rarement assez artistes pour utiliser, au profit du coupable, la beauté terrible de son acte.
  • Les convictions sont des ennemies de la vérité plus dangereuses que les mensonges.
  • Les convictions sont des prisons.
  • Les passions deviennent mauvaises et perfides losrqu'elles sont considérées avec méchanceté et perfidie.
  • Limites de notre ouïe - On n’entend que les questions auxquelles on est en mesure de trouver une réponse.
  • Méfiez-vous de tous ceux en qui l'instinct de punir est puissant.
  • Nos défauts sont les yeux avec lesquels nous voyons l'idéal.
  • Notre prochain, ce n'est pas notre voisin, c'est le voisin du voisin.
  • Nous ne croyons pas que la vérité reste encore vérité quand on lui enlève ses voiles.
  • Nous pensons au fond que toutes nos sensations et toutes nos actions sont des actes d'une volonté libre ; quand l'individu sentant s'observe lui-même, il tient toute sensation, toute modification, pour quelque chose d'isolé, c'est-à-dire d'inconditionné, d'indépendant: elle surgit de nous sans lien avec l'antérieur ou l'ultérieur. Nous avons faim, nous ne pensons pas l'origine que l'organisme veut être entretenu; cette sensation paraît se faire sentir sans raison ni but. Ainsi la croyance à la liberté du vouloir est une erreur originelle de tout être organisé...
  • Nul bonheur, nulle sérénité, nulle espérance, nulle fierté, nulle jouissance de l'instant présent ne pourrait exister sans la faculté d'oubli.
  • Nul ne ment autant qu'un homme indigné.
  • On est fécond qu’à ce prix : être riche en contradiction.
  • On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève.
  • Personne peut-être n'a jamais été assez sincère pour définir la sincérité.
  • Pour toutes les occasions où le chrétien attend l'intervention d'un Dieu, mais l'attend vainement - parce qu'il n'y a point de Dieu -, sa religion est assez attentive à trouver des subterfuges et des raisons de tranquillité: en cela c'est certainement une religion pleine d'esprit. À vrai dire, la foi n'a pas encore réussi à déplacer de vraies montagnes, quoique cela ait été affirmé par je ne sais plus qui; mais elle sait placer des montagnes où il n'y en a point.
  • Qu'on parcoure une à une les thèses morales exposées dans les chartes du christianisme, et l'on trouvera partout que les exigences sont tendues outre mesure, afin que l'homme n'y puisse pas suffire : l'intention n'est pas qu'il devienne plus moral, mais qu'il se sente le plus possible pécheur.
  • Que dire? L'homme n'est qu'une méprise de Dieu? Ou bien Dieu une méprise de l'homme ?
  • Que dit ta conscience? - « Tu dois devenir celui que tu es. »
  • Quoique les juges les plus sagaces des sorcières et même les sorcières elles-mêmes fussent persuadés de la culpabilité qu'il y avait à se livrer à la sorcellerie, cette culpabilité n'existait cependant pas. Il en est ainsi de toute culpabilité.
  • Rien de bon n'est jamais sorti des reflets de l'esprit se mirant en lui-même.
  • Si Dieu avait voulu devenir un objet d'amour, il aurait dû commencer par renoncer à rendre la justice : - un juge, et même un juge clément, n'est pas un objet d'amour.
  • Si nous nous trouvons tellement à l'aise dans la pleine nature, c'est qu'elle n'a pas d'opinion sur nous.
  • Si vous scrutez longtemps un abîme, l'abîme finira par vous scruter aussi. (Ainsi parla Zarathoustra)
  • Tout acte exige l'oubli.
  • Tout berger a besoin d'un mouton, porteur de sonnailles pour guider le troupeau, sinon c'est à lui de se faire mouton à l'occasion.
  • Tout ce qui a son prix est de peu de valeur.
  • Toute communauté - un jour, quelque part, d'une manière ou d'une autre - rend «commun».
  • Toute Église est la pierre sur le tombeau d'un Homme-Dieu ; elle veut à tout prix l'empêcher de ressusciter.
  • Tu vois les hautes tours s'élever au-dessus des maisons seulement quand tu as quitté la ville.
  • Un peuple est un détour que prend la nature pour parvenir à six ou sept grands hommes - et pour les éviter ensuite.
  • Une des erreurs de logique les plus ordinaires est celle-ci : quelqu'un est envers nous véridique et sincère, donc il dit la vérité. C'est ainsi que l'enfant croit aux jugements de ses parents, le chrétien aux affirmations du fondateur de l'Église.
  • Vénérez la maternité, le père n'est jamais qu'un hasard.
  • Veux-tu avoir la vie facile ? Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui.