Citations - Thomas Edward Lawrence
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Thomas Edward Lawrence (16 août 1888 - 19 mai 1935).
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Œuvres
Les sept piliers de la sagesse
- Tous les hommes rêvent, mais inégalement. Ceux qui rêvent la nuit dans les recoins poussiéreux de leur esprit s'éveillent le jour pour découvrir que ce n'était que vanité ; mais les rêveurs diurnes sont des hommes dangereux, car ils peuvent jouer leur rêve les yeux ouverts, pour le rendre possible.
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- Chapitre introductif - (p.25-26)
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- Nous avions appris qu'il y avait des affres trop aiguës, des chagrins trop profonds, des extases trop hautes pour que nos moi limités les enregistrent. Quand l'émotion atteignait cette force, l'esprit s'étouffait, et la mémoire s'effaçait jusqu'à ce que les conditions redeviennent banales.
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- Chapitre I - La morale du combat (p.32)
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- Nous jouissions sans doute des plus rares moment de paix et d'oubli, mais je me souviens d'avantage de l'agonie, des terreurs et des fautes.
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- Chapitre I - Étrangeté et souffrance (p.34)
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- Il est facile de faire d'un homme un infidèle, mais ardu de le convertir à une autre foi.
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- Chapitre I - Étrangeté et souffrance (p.35)
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- Les arabes firent presque naufrage à cause de cet aveuglement des conseillers européens, qui ne voulaient pas voir qu'une rébéllion n'était pas une guerre ; en fait, qu'elle était plus proche de la paix - une grève nationale peut-être.
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- Chapitre XXIII - Projets pleins d'espoir (p.199)
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- C'était un phénomène naturel, cette montée périodique à des intervalles d'un siècle à peine, de croyances ascétiques en Arabie centrale. Les adorateurs trouvaient toujours les coyances de leurs voisins encombrées de choses inessentielles, qui devenaient impies dans l'imagination brûlante de leurs prédicateurs.
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- Chapitre XXIV - Les manières sur la route (p.204-205)
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- Ma vision du cours de la guerre arabe était toujours trouble. Je n'avais pas réalisé que la prédication était la victoire même, et le combat une illusion, pour le moment, je les liais ensemble et comme, heureusement, Fayçal préférait changer l'esprit des hommes plutôt que détruire des voies ferrées, la prédication l'emportait.
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- Chapitre XXX - Avantage arabe (p.243)
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- Fayçal peina ainsi quotidiennement, rassemblant et arrangeant dans leur ordre naturel les innombrabres petites pièces qui formaient la société arabe, et les intégrand dans son propre dessein de guerre contre les Turcs. Il ne restait plus de vendetta active dans aucun des disttricts qu'il avait traversés, et il était la Cour d'Appel, ultime et indiscutés, en Arabie de l'Ouest.
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- Chapitre XXX - La fin des vendettas (p.246)
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