Citations - Pierre Joseph Proudhon

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Pierre-Joseph Proudhon (1809 - 1865), économiste, sociologue, théoricien du socialisme et anarchiste français.

Sommaire

Œuvres

Les Confessions d'un révolutionnaire

  • La liberté de chacun rencontrant dans la liberté d'autrui, non plus une limite mais une auxilliaire, l'homme le plus libre est celui qui a le plus de relation avec ces semblables.

De la justice dans la révolution et dans l'Eglise

  • Ce ne sont pas les hommes qui gouvernent les sociétés, ce sont les principes; à défaut de principes, ce sont les situations.
  • Dieu est l'ombre de la conscience projetée sur le champ de l'imagination.
  • L'homme et la femme peuvent être équivalent devant l'absolu : ils ne sont point égaux, ils ne peuvent l'être, ni dans la famille ni dans la cité.
  • La justice est humaine, tout humaine, rien qu'humaine ; c'est lui faire tort que de la rapporter, de près ou de loin, à un principe supérieur ou antérieur à l'humanité.
  • Le mariage est le sacrement de la justice, le mystère vivant de l'harmonie universelle, la forme donnée par la nature même à la religion du genre humain.

Étude sur le principe du droit et du gouvernement

  • La propriété, c'est le vol.

La guerre et la paix

  • Agir c'est combattre.
  • Nous avons exagéré le superflu, nous n'avons plus le nécessaire.

La pornocratie ou les femmes dans les temps modernes

  • L'homme est principalement une puissance d'action, la femme une puissance de fascination.
  • Ne pas épouser une artiste, pour trois raisons :
    1) Parce qu'elle est au public ;
    2) Parce que, si elle a du talent, elle s'attribuera la supériorité ;
    3) Parce qu'elle gagnera la vie commune et qu'elle ne devra rien à son mari.
  • Une femme qui exerce son intelligence devient laide, folle et guenon.

La révolution sociale

  • C'est une preuve de médiocrité philosophique que de chercher aujourd'hui une philosophie.

Le peuple

  • Le système de l'humanité ne sera connu qu'à la fin de l'humanité.

Qu'est-ce que la propriété ?

  • L'homme n'est homme que par la socièté, laquelle, de son coté, ne se soutient que par l'équilibre des forces qui la compose.
  • La politique est la science de la liberté.
  • La plus haute perfection de la socièté se trouve dans l'union de l'ordre et de l'anarchie.
  • La puissance de l'état est une puissance de concentration. La propriété au rebours est une puissance de décentralisation.
  • Le gouvernement de l'homme par l'homme, sous quelque nom qu'il se déguise est oppression.

Système des contradictions économiques

  • Et s'il est un être qui avant nous et plus que nous ait mérité l'enfer, il faut bien que je le nomme, c'est Dieu.
  • Il ne s'agit pas de tuer la liberté individuelle mais de la socialiser.
  • L'homme peut aimer son semblable jusqu'a mourir; il ne l'aime pas jusqu'a travailler pour lui.

La Fédération et l'unité en Italie

  • Périsse la patrie, et que l'humanité soit sauvée.

Attribuées

  • Concurrence et profit :
    l'un est la guerre,
    l'autre le butin.
  • L'homme a beau étendre le cercle de ses idées, sa lumière n'est toujours qu'une étincelle promenée dans la nuit immense qui l'enveloppe.
  • L'homme devient athée lorsqu'il se sent meilleur que son Dieu.
  • La république est une anarchie positive.
  • Le flux du discours est toujours en raison directe de la pauvreté de la pensée.
  • Qu'est-ce que l'Homme doit à Dieu ? La Guerre.
  • Quoique très ami de l'ordre, je suis anarchiste.