Citations - Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
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Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732 - 1799), auteur de théâtre français.
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Œuvres
Le barbier de Séville
- Selon les vertus qu'on exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d'être valets ?
- Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer.
- En toute espèce de biens, posséder est peu de chose ; c'est jouir qui rend heureux.
- (…) quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur.
- (…) un grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal…
Lettre modérée sur la chute et la critique du Barbier de Séville
- Après le bonheur de commander aux hommes, le plus grand honneur (…) n'est-il pas de les juger ?
- Les ouvrages de théâtre, Monsieur, sont comme les enfants des femmes. Conçus avec volupté, menés à terme avec fatigue, enfantés avec douleur et vivant rarement assez pour payer les parents de leurs soins, ils coûtent plus de chagrins qu'ils ne donnent de plaisirs.
Le mariage de Figaro
- Ah ! quand l'intérêt personnel ne nous arme point les unes contre les autres, nous sommes toutes portées à soutenir notre pauvre sexe opprimé, contre ce fier, terrible... et pourtant un peu nigaud de sexe masculin.
- Ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux... avec délices!
- Boire sans soif et faire l'amour en tout temps, madame, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes.
- En fait d'amour, vois-tu, trop n'est pas même assez.
- Feindre d’ignorer ce qu’on sait, de savoir tout ce qu’on ignore, d’entendre ce qu’on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu’on entend ; surtout de pouvoir au-delà de ses forces ; avoir souvent pour grand secret de cacher qu’il n’y en a point ; s’enfermer pour tailler des plumes et paraître profond, quand on n’est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage ; répandre des espions et pensionner des traîtres ; amollir des cachets ; intercepter des lettres ; et tâcher d’ennoblir la pauvreté des moyens par l’importance des objets : voilà toute la politique ou je meure !
- Grâce à la douce cérémonie, ce qu'on vous défendait hier, on vous le prescrira demain. De toutes les choses sérieuses, le mariage est la plus bouffone !
- Il est même tellement reçu de déchirer sans pitié les absents, que moi qui les défends toujours, j’entends murmurer très souvent : « Quel diable d’homme, et qu’il est contrariant ! Il dit du bien de tout le monde ! »
- J'aime ta joie parce qu'elle est folle ; elle annonce que tu es heureux.
- L'amour n'est que le roman du cœur ; c'est le plaisir qui en est l'histoire.
- Ô femme ! femme ! créature faible et décevante !... nul animal créé ne peut manquer à son instinct : le tien est-il donc de tromper ?
- Prouver que j'ai raison serait accorder que je puisse avoir tort.
- Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus.
- Qu'il y a, Messieurs, malice, erreur ou distraction dans la manière dont on a lu la pièce ; car il n'est pas dit dans l'écrit : laquelle somme je lui rendrai, ET je l'épouserai mais : laquelle somme je lui rendrai OU je l'épouserai ; ce qui est bien différent.
- Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur.
- Tout finit par des chansons.
Un mot sur "La mère coupable"
- Les larmes que l'on verse au théâtre, sur des maux simulés, qui ne font pas le mal de la réalité cruelle, sont bien douces. On est meilleur quand on se sent pleurer. On se trouve si bon après la compassion !
Attribuées
- Coeurs sensibles, coeurs fidèles
Qui blâmez l'amour léger
Si l'amour porte des ailes
N'est-ce pas pour s'envoler ?
- Pour obtenir une femme qui le veut bien, il faut la traiter comme si elle ne le voulait pas.