Citations - Jonathan Swift

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Jonathan Swift (1667 - 1745), écrivain satirique irlandais.

Sommaire 1 Œuvres 1.1 Cadenus et Vanessa 1.2 Conversation polie 1.3 Essai critique sur les facultés de l'esprit 1.4 Le Conte du tonneau 1.5 Les voyages de Gulliver 1.6 Pensées 1.7 Pensées sur divers sujets 2 Attribuées

Œuvres

Cadenus et Vanessa

• C'est une vieille maxime qu'à l'école on entend,
  Que toutes les flatteries sont des mets pour les fous ;
  Mais il y a des sages qui de temps en temps
  Condescendent à y goûter et y prennent goût.

Conversation polie

• Les meilleurs médecins sont : le D^r Diète, le D^r Tranquille et le D^r Joyeux.
  • The best doctors in the world are Doctor Diet, Doctor Quiet, and Doctor Merryman.

Essai critique sur les facultés de l'esprit

• Rien n'est constant dans ce monde que l'inconstance.

Le Conte du tonneau

• C'est un axiome que ceux à qui tout le monde accorde la seconde place ont des titres indiscutables à la première.

Les voyages de Gulliver

• On suppute que onze mille hommes ont, à différentes époques, aimé mieux souffrir la mort que de se soumettre à la loi de casser leurs œufs par le petit bout.

• Et il émit l'opinion que quiconque pourrait faire pousser deux épis de blé, ou deux brins d'herbe, à un endroit du sol où un seul croissait auparavant, mériterait bien plus de l'humanité et rendrait un service plus éminent à son pays que la race tout entière des politiciens.

Le roi des géants juge Gulliver et ses compatriotes.

• Mon petit ami Grildrig, vous avez fait un panégyrique très extraordinaire de votre pays ; vous avez fort bien prouvé que l’ignorance, la paresse et le vice peuvent être quelquefois les seules qualités d’un homme d’État ; que les lois sont éclaircies, interprétées et appliquées le mieux du monde par des gens dont les intérêts et la capacité les portent à les corrompre, à les brouiller et à les éluder. [...] je juge que la plupart de vos compatriotes sont la plus pernicieuse race d’insectes que la nature ait jamais souffert ramper sur la surface de la terre.

Pensées

• Ce qui se fait au ciel, nous l'ignorons ; ce qui ne s'y fait pas, on nous le dit expressément : on ne s'y marie pas et l'on n'est pas donné en mariage.

• L'ambition souvent fait accepter les fonctions les plus basses ; c'est ainsi que l'on grimpe dans la même posture que l'on rampe.

Pensées sur divers sujets

• Je ne m'étonne jamais de voir des hommes mauvais, mais je m'étonne souvent de ne les point voir honteux.

• La censure est la taxe que paie un homme au public afin de devenir éminent.

• Nous avons tout juste assez de religion pour nous haïr, mais pas assez pour nous aimer les uns les autres.

Attribuées

• Après avoir erré longtemps dans la brousse, il atteint un village où se dresse une potence : « Dieu soit loué, me voilà en pays civilisé. »

• Celui qui observe en marchant dans les rues, verra, je crois, les visages les plus gais dans les voitures de deuil.

• Cette méthode stoïque de subvenir à ses besoins en supprimant ses désirs équivaut à se couper les pieds pour n'avoir plus besoin de chaussures.

• En vérité, c'est aussi bien dit que si je l'avais dit moi-même.

• Il fut bien hardi, celui qui le premier mangea une huître.

• J'estime en honneur et conscience que c'est un devoir pour moi d'employer tout le petit crédit dont je dispose à pousser en avant les hommes de valeur qu'il y a au monde.

• Je demandais à un homme pauvre comment il vivait; il me répondit : « comme un savon, toujours en diminuant ».

• Je serai comme cet arbre ; je mourrai au sommet. Cité dans La vie de Swift ~ W. Scott

• L'ignorance, la paresse et le vice sont de sûrs garants de la compétence d'un législateur.

• La jalousie, comme le feu, peut raccourcir les cornes, mais elle les fait sentir mauvais.

• La vision est l'art de voir les choses invisibles.

• La vie est une tragédie pour l'homme qui sent et une comédie pour l'homme qui pense.

• Le plaisir d'avoir ne vaut pas la peine d'acquérir.

• Le positivisme est indispensable aux orateurs. Qui partage ses pensées avec un public pourra convaincre à la mesure de ce qu’il paraîtra lui-même convaincu.

• Les caprices de l'espèce femelle ne sont pas bornés à une seule partie du monde ni à un seul climat, mais sont en tous lieux les mêmes.

• Les hommes veulent bien qu'on rit de leur esprit, mais non de leur sottise.

• Les lois sont semblables aux toiles d'araignée, qui attrapent les petites mouches, mais laissent passer guêpes et frelons.

• Les plaintes sont le plus grand tribut que reçoive le ciel et la plus sincère partie de notre dévotion.

• Les vieillards et les comètes ont été vénérés et redoutés pour la même raison: leurs longues barbes et leur prétention à prédire les événements.

• Nul homme sage ne souhaita jamais être plus jeune.

• On n'écoute pas d'autre prédication que le temps, qui vous inculque toutes les idées que les gens plus âgés que vous, avaient vainement essayé de vous mettre dans la tête.

• On s'aperçoit qu'un talent est né au fait qu'il se forme spontanément une conjuration de crétins autour de lui.

• On trouvera toujours dans notre ville une tribu de dames effrontées, désinvoltes, jacassantes, dont les talents passent auprès des freluquets pour de l'esprit et de l'humour.

• Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. Cité dans La conjuration des imbéciles ~ J.K Toole

• Si un homme me tient à distance, ma consolation est qu'il s'y tient aussi.

• Tout le monde désire vivre longtemps, mais personne ne voudrait être vieux.

• Vénus, une belle et bonne dame, était la déesse de l'amour ; Junon, une terrible mégère, la déesse du mariage, et toujours elles furent ennemies mortelles.