Citations - Georges Bernanos

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Georges Bernanos (1888 - 1948), écrivain français.

Sommaire

Œuvres

Correspondance inédite (1934-1948)

  • Quand je n'aurai plus qu'une paire de fesses pour penser, j'irai l'asseoir à l'Académie.

Le dialogues des Carmélites

  • Ce que la voix peut cacher, le regard le livre.

Journal d'un curé de campagne

  • L'enfer, madame, c'est de ne plus aimer.
  • Les familles me font peur.
  • Que de gens se prétendent attachés à l'ordre, qui ne défendent que des habitudes.
  • Il est beau de s'élever au-dessus de la fierté mais encore faut-il l'atteindre.

La France contre les robots

  • L'intellectuel est si souvent un imbécile que nous devrions toujours le tenir pour tel, jusqu'à ce qu'il nous ait prouvé le contraire.
  • On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.

La liberté, pourquoi faire ?

  • L'espérance est la plus grande et la plus difficile victoire qu'un homme puisse remporter sur son âme.

Le chemin de la Croix des Âmes

  • Ce qui rend la corruption, ou même la simple médiocrité des élites, si funeste, c'est la solidarité qui lie entre eux tous leurs membres, corrompus ou non corrompus, dans la défense du prestige commun.
  • C'est lorsqu'il y a trop à dire qu'il faut s'efforcer d'être le plus court possible. Le légendaire Cambronne l'avait compris bien avant moi.
  • Mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout.

Les grands cimetières sous la lune

  • L'imbécile est d'abord d'habitude et de parti pris.
  • Certaines contradictions de l'histoire moderne se sont éclairées à mes yeux dès que j'ai bien voulu tenir compte d'un fait qui d'ailleurs crève les yeux : l'homme de ce temps a le coeur dur et la tripe sensible. Comme après le Déluge, la terre appartiendra peut-être demain aux monstres mous.
  • C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents.
  • Chaque fois que vous portez atteinte au prestige de la richesse, vous rehaussez d'autant le pauvre à ses propres yeux. Sa pauvreté lui fait moins honte, il l'endure, et telle est sa folie qu'il finirait peut-être par l'aimer.
  • Les gens du peuple ont un mot très profond lorsqu'ils s'encouragent à la sympathie. "Mettons-nous à sa place", disent-ils. On ne se met aisément qu'à la place de ses égaux.

Lettre aux Anglais

  • Je n'ai pas de principes pour la raison que je n'éprouve nullement le besoin d'imposer une espèce de constitution à ma conscience.

Les enfants humiliés

  • La difficulté n'est pas d'aimer son prochain comme soi-même, c'est de s'aimer soi-même assez pour que la stricte observation du précepte ne fasse pas tort au prochain.

Monsieur Ouine

  • Qui n'a pas vu la route à l'aube, entre ses deux rangées d'arbres, toute fraîche, toute vivante, ne sait pas ce que c'est que l'espérance.
  • La haine qu'on se porte à soi-même est probablement celle entre toutes pour laquelle il n'est pas de pardon.

Nous autres Français

  • La force et la faiblesse des dictateurs est d'avoir fait un pacte avec le désespoir des peuples.
  • Les vrais ennemis de la société ne sont pas ceux qu’elle exploite ou tyrannise, ce sont ceux qu’elle humilie.
  • Les démocraties ne peuvent pas plus se passer d'être hypocrites que les dictatures d'être cyniques.

Attribuées

  • Ce qu'exige tôt ou tard le plus fort, ce n'est pas qu'on soit à ses côtés mais dessous.
  • Ce que nous appelons hasard, c'est peut être la logique de Dieu.
  • Les idées sont comme les jolies filles : elles peuvent aussi mal tourner.
  • Pourquoi répondez-vous toujours à une question par une autre question?
    - Pourquoi pas.