Citations - Friedrich von Schiller
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Johann Christoph Friedrich (von) Schiller (1759 - 1805), écrivain et poète allemand.
Œuvres
Christophe Colomb
- Le génie et la nature ont conclu une alliance éternelle : ce que le premier promet, la seconde l'accomplit certainement.
Cours d'histoire
- L'histoire du monde est le jugement du monde.
De la poésie naïve et sentimentale
- Ni le caractère naïf ni le caractère sentimental ne réalisent pleinement l'idéal de l'humanité... Le beau doit concorder d'une part avec la nature, d'autre part avec l'idéal.
Démétrius
- Oh ! Pourquoi suis-je ici recluse, retenue, alors que le sentiment de l'infini m'habite ? Toi, soleil éternel qui enveloppes le globe terrestre, sois le messager de nes désirs !
Don Carlos
- Un jeune général qui a besoin d'une victoire livre souvent sans motif mainte bataille sanglante. L'avantage d'un général éprouvé, c'est qu'il n'est pas obligé de combattre pour montrer au monde l'art de vaincre.
Guillaume Tell
- La paix est rarement refusée aux pacifiques.
- Un invité maussade n'a pas sa place dans un mariage.
Histoire de la guerre de Trente Ans
- L'Histoire n'est qu'un magasin pour ma fantaisie et les sujets doivent s'adapter et devenir dans mes mains ce que je veux qu'ils soient.
La conjuration de Fiesque
- La lampe du génie brûle plus vite que la lampe de la vie.
- Les chaînes d'acier ou de soie sont toujours des chaînes.
- Les plus grandes faveurs d'une femme ne peuvent pas payer le plus petit abaissement d'un homme.
La plainte de Cérès
- Entre la mère et son enfant
n'est-il point de nœud de tendresse ?
Entre les morts et les vivants,
n'est-il pas d'alliance ouverte ?
- Mille sentiers mènent sous terre,
mais aucun ne ramène au jour.
La pucelle d'Orléans
- Contre la stupidité,
même les dieux se disputent en vain.
Mit der Dummheit
kämpfen Götter selbst vergebens.
Le chasseur des Alpes
- Sur la terre, il y a de la place pour tous.
Les brigands
- Vais-je admettre de me laisser serrer dans un corset, de laisser ficeler ma volonté par des lois ? La loi n'a jamais fait naître un seul grand homme : la liberté engendre des colosses et des extrêmes.
Les Dieux de la Grèce
- [Au temps des dieux]
De la divinité tout présentait le signe
Et le brin d'herbe était un ciel.
[...]
L'amour était un hymne et la joie un baptême
Et le saint s'appelait le beau.
- La nature ignorant sa splendeur et sa gloire
Fermée à son passé, sans désir, sans mémoire,
Étrangère à son créateur,
N'est plus qu'un balancier qui passe et qui repasse
Et bat dans l'infini du temps et de l'espace
Le rythme de la pesanteur.
Les paroles de la foi
- Tremblez devant l'esclave quand il brise sa chaîne.
Marie Stuart
- Ah ! peuple mobile qui cède au moindre vent. Malheur à celui qui s'appuie sur ce roseau !
Ode à la joie
- Belle joie, étincelle
des dieux, fille de l'Empyrée...
Miroir de Vérité,
la joie parmi tes flammes,
va sourire au chercheur !
Wallenstein
- Ah ! Quel beau jour, lorsque le soldat retournera enfin à une vie réelle, à l'humanité ; lorsque les drapeaux se déploieront pour guider et embellir une marche joyeuse et pacifique ; lorsque tous les casques et toutes les armures seront ornés de verdure, dernier larcin fait aux champs !
- Vous appelez le génie à votre secours, lorsque le danger est imminent, et dès qu'il se présente, vous vous effrayez de lui.
Xénies
- Une pauvre formule évoque les sorcières,
mais la grâce ne vient qu'à l'appel de la grâce.
Correspondances
Lettre sur l'éducation esthétique de l'homme
- On ne trouvera la totalité de caractère que chez le peuple qui sera capable et digne de transformer l'état de nécessité en état de liberté.
Attribuées
- Celui-là seul connaît l'amour qui aime sans espoir.
- Il est des moments où il faudrait oublier les vieux espoirs et s'en créer de nouveaux.
- L'opposition enflamme l'enthousiaste, mais ne le convertit jamais.
- La fantaisie est un perpétuel printemps.
- Le monde est gouverné par l'intérêt personnel.
- Le temps est l'ange de l'homme.
- Le zèle des amis est parfois plus néfaste que la haine des ennemis.
- Les paroles sont toujours plus audacieuses que les actes.
- On voit deux seaux
Dans puits monter et descendre ;
Quand l'un revient plein,
L'autre doit y retourner.
- Rien au monde ne rend l'homme malheureux comme la peur.
- Vous appelez le génie à votre secours, lorsque le danger est imminent, et dès qu'il se présente, vous vous effrayez de lui.
