Citations - Ferdinand Bac
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Ferdinand Bac (1859 - 1952), dessinateur et écrivain français d'origine allemande.
Œuvres
La flûte et le tambour
- C'est dans les temps agités qu'il est le plus difficile de rester intelligent.
- Celui qui ne fait rien n'a jamais le temps de ne rien faire.
- Certains hommes publics arrivent au succès en taisant ce qu'il fallait dire, et à leur ruine en disant ce qu'il fallait taire.
- Dans une société il y a toujours des gens qui ne font rien et qui savent tout, et d'autres qui veulent tout faire et ne comprennent rien.
- Il faut être indulgent avec les parvenus. Songez au surmenage qu'ils s'imposent toute leur vie pour disputer les honneurs à ceux qui les ont mérités.
- Il y a des dignitaires qui ont grimpé aux honneurs le long de leur indignité.
- L'homme mourra des conquêtes dont il est le plus fier, pour n'avoir pas voulu garder celles qui étaient à sa mesure.
- La forme la plus déplaisante de la peur se traduit par l'agressivité.
- Là où commence le caractère dégradant de l'intrigue, c'est quand on fait la cour à ceux que l'on méprise.
- La plus grande gloire pour un vieillard est de se voir aimé pour lui-même. Il a ainsi passé avec succès son dernier examen.
- Les hommes politiques deviennent automatiquement pessimistes le jour où le jeu de bascule les éloigne du pouvoir.
- Pour certains citadins la campagne est intolérable parce que son silence rejoint leur vide intérieur.
- Quand l'État invite le peuple à se montrer joyeux, c'est que la catastrophe n'est pas loin...
- Quand on fait beaucoup d'embarras pour raconter ses affaires, c'est qu'elles ne méritent pas qu'on en parle.
- Quand on ne peut plus avoir la liberté qu'on avait sous les tyrans, on jouit au moins des tyrannies de ceux qui parlent de liberté.
- Si les hommes, dans leur vanité, repoussent les meilleurs conseils, les femmes aiment à les solliciter pour ne point les suivre.
Attribuées
- Il n'y a plus de vices. Ils sont devenus des habitudes.
- Les écrivains larmoyants écrivent sur du papier buvard.