Citations - Dennis Lehane

Un article de Famous Quotes, la ressource libre de citations.

Jump to: navigation, search

Dennis Lehane (1966 - ), écrivain américain.

Sommaire

Œuvres

Mystic River

  • [Aimer quelqu'un], c'est comme si tu connaissais toutes les réponses à une interrogation écrite à la minute même où tu t'assois à ton bureau en classe. Comme si t'étais sûr qu'à partir de maintenant, tout ira bien. Tu vas cartonner. Tu vas t'en sortir. Toute ta vie, t'auras le sentiment d'être un gagnant. Voilà, c'est ça, aimer.
  • C'est en général au milieu de la foule que l'on prend brusquement conscience de ne pas beaucoup voir la personne qu'on aime et dont on partage l'existence, de ne pas passer suffisamment de bons moments avec elle.
  • Il arrive que la beauté ait cet effet sur les autres ; elle les effraie, leur donne envie de garder leurs distances. Ce n'est pas comme dans les films, où la caméra tend à rendre la beauté accueillante, pareille à une invite. Dans le monde réel, la beauté est une barrière qui maintient à l'écart, qui exclut.
  • [...] Il l'aimait comme au cinéma, avec l'impression qu'un orchestre symphonique lui faisait bouillonner le sang et lui emplissait les oreilles.
  • Il savait que c'était le signe, pour une génération donnée, de passer le flambeau à la suivante quand elle ne comprenait plus sa musique.
  • La plupart du temps, le problème avec la vérité, c'était de déterminer si on préférait la regarder droit dans les yeux ou plutôt vivre dans le confort procuré par l'ignorance ou le mensonge - trop souvent sous-estimés. Presque tous les gens qu'il côtoyait ne passaient pas une journée sans s'offrir une bonne assiette d'ignorance avec une garniture de mensonges.
  • Le bonheur, c'est l'affaire d'un moment, et après, il s'en va jusqu'à la prochaine fois. Ça peut prendre des années pour qu'il revienne. Mais la tristesse... Ben, la tristesse, elle s'installe en toi.

Ténèbres prenez-moi la main

  • La politique, pour lui, c'était un peu comme une chouette cabane dans les arbres : une fois à l'intérieur avec les petits caïds du voisinage, il suffisait de retirer l'échelle pour laisser en bas tous les crétins.
  • Oh, je sais que la société nous incite à parler des drames que nous vivons, à en discuter avec des amis ou des inconnus compétents, et c'est peut-être réellement efficace. Mais je reste persuadé qu'on a tendance à trop en dire dans cette même société, qu'on attribue à la parole des vertus qui lui font souvent défaut, et qu'à force, on ne se rend plus compte de l'état de complaisance morbide dans lequel elle nous plonge forcément.
  • On ne comprend jamais vraiment les autres [...], on se contente de réagir à leur présence.


Un dernier verre avant la guerre

  • C'est dur de fermer la porte à l'espérance quand on aime quelqu'un.
  • Difficile de discuter avec la vérité.
  • [En parlant des miroirs]
    Les hommes ont construit ces trucs pour que les femmes aient quelque chose à faire.
  • Tout autour de nous, la foule continuait à bouger à sa cadence d'escalator, inconsciente de ce qui se passait. La myopie urbaine.