Citations - Confucius
Un article de Famous Quotes, la ressource libre de citations.
Confucius (555 av. J.-C. - 479 av. J.-C.), homme d'État et philosophe chinois.
Sommaire |
Œuvres
Entretiens
- Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu.
- C'est seulement quand l'hiver est arrivé qu'on s'aperçoit que le pin et le cyprès perdent leurs feuilles après tous les autres arbres.
- Ce n'est pas un malheur d'être méconnu des hommes, mais c'est un malheur de les méconnaître.
- Dépasser les limites n'est pas un moindre défaut que de rester en deçà.
- Entendre ou lire sans réfléchir est une occupation vaine ; réfléchir sans livre ni maître est dangereux.
- Il faut se garder de trois fautes : parler sans y être invité, ce qui est impertinence ; ne pas parler quand on y est invité, ce qui est de la dissimulation ; parler sans observer les réactions de l'autre, ce qui est de l'aveuglement.
- Je n'ai pas encore vu un homme qui aimât la vertu autant qu'on aime une belle apparence.
- Je ne puis apprendre à parler à qui ne s'efforce pas de parler.
- Je ne veux ni ne rejette rien absolument, mais je consulte toujours les circonstances.
- L'homme sage n'est pas comme un vase ou un instrument qui n'a qu'un usage ; il est apte à tout.
- L'ouvrier qui veut bien faire son travail doit commencer par aiguiser ses instruments.
- Ne vous souciez pas de n'être pas remarqué ; cherchez plutôt à faire quelque chose de remarquable.
- Quand on peut accomplir sa promesse sans manquer à la justice, il faut tenir sa parole.
- On peut connaître la vertu d'un homme en observant ses défauts.
- Quand on ne sait pas ce qu'est la vie, comment pourrait-on savoir ce qu'est la mort ?
- Quand vous rencontrez un homme vertueux, cherchez à l'égaler. Quand vous rencontrez un homme dénué de vertu, examinez vos propres manquements.
- Qui ne se préoccupe pas de l'avenir lointain, se condamne aux soucis immédiats.
- Sans principes communs, ce n'est pas la peine de discuter.
- Trois sortes d'amis sont utiles, trois sortes d'amis sont néfastes. Les utiles : un ami droit, un ami fidèle, un ami cultivé. Les néfastes : un ami faux, un ami mou, un ami bavard.
- Vous ne savez pas comment servir les hommes. Comment sauriez-vous servir les dieux ?
Entretiens du maître avec ses disciples
- Ce qu'on sait, savoir qu'on le sait ; ce qu'on ne sait pas, savoir qu'on ne le sait pas :
c'est savoir véritablement.
- Celui qui est sévère envers lui-même et indulgent envers les autres évite les mécontentements.
- Celui qui ne craint pas de promettre de grandes choses a de la peine à les exécuter.
- Ceux dont la connaissance est innée sont des hommes tout à fait supérieurs. Puis viennent ceux qui acquièrent cette connaissance par l'étude. Enfin, ceux qui, même dans la détresse, n'étudient pas : c'est le peuple.
- Il est parfois des moissons qui n'arrivent pas à fleurir ; il en est aussi qui, après avoir fleuri, n'ont pas de grain.
- Il est plus difficile de se défendre de l'amertume dans la pauvreté que de l'orgueil dans l'opulence.
- Il est rare de trouver un homme qui se livre trois ans à l'étude, sans avoir en vue un salaire.
- L'homme honorable commence par appliquer ce qu'il veut enseigner ; ensuite il enseigne.
- La prodigalité conduit à l'arrogance, et la parcimonie à l'avarice. L'arrogance est pire que l'avarice.
- La Vertu ne va jamais seule ; elle attire toujours des imitateurs.
- Le sage est calme et serein. L'homme de peu est toujours accablé de soucis.
- Ne vous affligez pas de ce que les hommes ne vous connaissent pas ; affligez-vous de ne pas connaître les hommes.
- On s'égare rarement en s'imposant soi-même des règles sévères.
- Quand la haine ou la faveur de la multitude s'attache à un homme, il faut examiner pourquoi.
- Quand vous voyez un homme sage, pensez à l'égaler en vertu. Quand vous voyez un homme dépourvu de sagesse, examinez-vous vous même.
- Rien ne sert de parler des choses qui sont déjà accomplies, ni de faire des remontrances sur celles qui sont déjà très avancées, ni de blâmer ce qui est passé.
Entretiens philosophiques
- Hélas ! Je n'ai encore vu personne qui aimât la vertu comme on aime la beauté corporelle.
Livre des sentences
- L'homme supérieur ne demande rien qu'à lui-même ; l'homme vulgaire et sans mérite demande tout aux autres.
- Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une honte ; sous un mauvais gouvernement, la richesse est aussi une honte.
Attribuées
- Agis avec gentillesse, mais n'attends pas de la reconnaissance.
- Agissez envers les autres comme vous aimeriez qu'ils agissent envers vous.
- Apprendre sans réfléchir est vain. Réfléchir sans apprendre est dangereux.
- Avoir assez d'empire sur soi-même pour juger des autres par comparaison avec nous, et agir envers eux, comme nous voudrions que l'on agît envers nous-mêmes, c'est ce qu'on peut appeler la doctrine de l'humanité ; il n'y a rien au-delà.
- C'est un tort égal de pécher par excès ou par défaut.
- Celui qui aime à apprendre est bien près du savoir.
- Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres.
- Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour.
- Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.
- Est vraiment sage celui qui, sans présumer d'avance qu'on cherche à le tromper ou qu'on se méfie de lui, est capable de déjouer au moment voulu les ruses.
- Étudier tout en répétant, n'est-ce pas source de plaisir ?
- Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette.
- Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés.
- J'entends et j'oublie,
Je vois et je me souviens,
Je fais et je comprends.
- Je n'ai pas encore vu un homme qui ait pu apercevoir ses défauts et qui s'en soit blâmé intérieurement.
- Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions.
- Je ne peux rien pour qui ne se pose pas de questions.
- L'archer a un point commun avec l'homme de bien : quand sa flèche n'atteint pas le centre de la cible, il en cherche la cause en lui-même.
- L'erreur est égale, que l'on dépasse les bornes ou que l'on reste en deçà.
- L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la porte.
Variante : L'expérience est une lanterne attachée dans notre dos, qui n'éclaire que le chemin parcouru.
- L'homme de bien est droit et juste, mais non raide et inflexible ; il sait se plier mais pas se courber.
- L'homme de bien ne demande rien qu'à lui-même ; l'homme de peu demande tout aux autres.
- L'homme de bien se révèle dans les grandes occasions ; l'homme de peu ne s'accomplira jamais que dans les petites tâches.
- L'homme de bien situe la justice au-dessus de tout. Un homme de bien qui a la bravoure mais qui ignore la justice sera un rebelle. L'homme médiocre qui a la bravoure mais qui ignore la justice sera un brigand.
- L'invariabilité dans le milieu est ce qui constitue la vertu.
- La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents.
- La conscience est la lumière de l'intelligence pour distinguer le bien du mal.
- La vie de l'homme dépend de sa volonté ; sans volonté, elle serait abandonnée au hasard.
- La voie du juste milieu n'est pas suivie. Les hommes intelligents vont au-delà, les ignorants restent en deçà. Les sages veulent trop faire, et l'homme de peu pas assez. C'est ainsi que tout homme boit et mange, et peu savent juger des saveurs.
- La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas.
- Le commerce du sage est sans valeur et il perfectionne ; le commerce de l'homme de peu est agréable, et il corrompt.
- Le père qui n'enseigne pas ses devoirs à son fils est autant coupable que ce dernier s'il les néglige.
- Le prince ne doit pas craindre de n'avoir pas une population nombreuse, mais de ne pas avoir une juste répartition des biens.
- Le problème des hommes, c'est qu'ils négligent leur propre champ pour aller ensemenser celui des autres.
- Le sage a honte de ses défauts, mais n'a pas honte de s'en corriger.
- Le sage ne s'afflige pas de ce que les hommes ne le connaissent pas ; il s'afflige de ne pas connaître les hommes.
- Le silence est un ami qui ne trahit jamais.
- Le tout est plus grand que la somme des parties.
- Les fautes des hommes sont relatives à l'état de chacun.
- Lorsque l'on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n'est pas forcément le pot qui est vide.
- Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté.
- Lorsque vous travaillez pour les autres, faites-le avec autant d'ardeur que si c'était pour vous-même.
- Mieux vaut étudier que jeûner tout un jour et veiller toute une nuit pour méditer en vain.
- Ne choisis tes amis que parmi tes égaux.
- Ne parlez jamais de vous, ni en bien, car on ne vous croirait pas, ni en mal car on ne vous croirait que trop.
- Négligez et vous perdrez. Cherchez et vous trouverez. Mais chercher ne conduit à trouver que si nous cherchons ce qui est en nous.
- Notre plus grande gloire n'est point de ne pas tomber, mais de savoir nous relever chaque fois que nous tombons.
- Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve.
- On doit aimer son prochain comme soi-même ; ne pas lui faire ce que nous ne voudrions pas qu'il nous fît.
- On ne doit jamais penser à la distance, quelle qu'elle soit, qui nous sépare de la vertu.
- Oublie les injures, n'oublie jamais les bienfaits.
- Pas trop d'isolement ; pas trop de relations ; le juste milieu, voilà la sagesse.
- Plutôt que de maudire les ténèbres, allumons une chandelle, si petite soit-elle.
- Pour un mot, un homme est réputé sage ; pour un mot, un homme est jugé sot.
- Quand on désire savoir, on interroge. Quand on veut être capable, on étudie. Revoyez sans arrêt ce que vous savez déjà. Etudiez sans cesse du nouveau. Alors vous deviendrez un Maître.
- Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.
- Quand vous plantez une graine une fois, vous obtenez une seule et unique récolte. Quand vous instruisez les gens, vous en obtenez cent.
- Que l'on s'efforce d'être pleinement humain et il n'y aura plus de place pour le mal.
- Qui comprend le nouveau en réchauffant l'ancien peut devenir un maître.
- Qui ne connaît la valeur des mots ne saurait connaître les hommes.
- Quiconque a entendu les cris d'un animal qu'on tue ne peut plus jamais manger de sa chair.
- Rappelle-toi que ton fils n'est pas ton fils, mais le fils de son temps.
- Rendez le bien pour le bien et la justice pour le mal.
- Rien n'est jamais sans conséquence,
En conséquence, rien n'est jamais gratuit.
- Se peut-il qu'un homme soit moins sage qu'un oiseau ?
- Se regarder scrupuleusement soi-même, ne regarder que discrètement les autres.
- Tuer un homme pour sauver le monde, ce n'est pas agir pour le bien du monde. S'immoler soi-même pour le bien du monde, voilà qui est bien agir.
- Un mot perd l'affaire, un homme détermine le sort d'un empire.
- Une injustice n'est rien, si on parvient à l'oublier.
- Une image vaut mille mots.
- Une petite impatience ruine un grand projet.
- Veux-tu apprendre à bien vivre, apprends auparavant à bien mourir.