Citations - Arthur Rimbaud

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Jean Nicolas Arthur Rimbaud (1854 - 1891), poète français.

Sommaire

Œuvres

Album zutique

  • L'amour veut vivre aux dépens de sa sœur, l'amitié vit aux dépens de son frère.

Chanson de la plus haute tour

  • Ah ! Que le temps vienne
    Où les coeurs s'éprennent. Derniers vers

Fêtes de la patience

  • Le ciel est joli comme un ange.

Illuminations

  • J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse.
  • Pendant que les fonds publics s'écoulent en fêtes de fraternité, il sonne une cloche de feu rose dans les nuages.
  • Quel ennui, l'heure du "cher corps" et du "cher coeur".

Le bateau ivre

  • Les aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer.

Mes petites amoureuses

  • Le poète est vraiment voleur de feu. Il est chargé de l'humanité, des animaux même ; il devra faire sentir, palper, écouter ses inventions.

Poésies

  • Et je sens des baisers qui me viennent aux lèvres. À la musique
  • La femme ne sait plus même être courtisane !
  • Ô flots abracadabrantesques
    Prenez mon cœur, qu'il soit sauvé.
  • Ô saisons, ô châteaux,
    Quelle âme est sans défauts?
  • On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
  • Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
    Fermentent les rousseurs amères de l'amour.

Une saison en enfer

  • Allons ! La marche, le fardeau, le désert, l'ennui et la colère.
  • Esclaves, ne maudissons pas la vie.
  • Et c'est encore la vie ! - Si la damnation est éternelle !
  • Il faut être absolument moderne.
  • Je me crois en enfer, donc j'y suis.
  • Je ne demande pas de prières ; avec votre confiance seulement, je serai heureux.
  • Je redoute l'hiver parce que c'est la saison du comfort !
  • Je suis esclave de mon baptême. Parents, vous avez fait mon malheur et vous avez fait le vôtre.
  • L'action n'est pas la vie, mais une façon de gâcher quelque force, un énervement.
  • L'amour est à réinventer.
  • L'enfer ne peut attaquer les païens.
  • L'éternité
    C'est la mer mêlée
    Au soleil.
  • La main à plume vaut la main à charrue. Quel siècle à mains !
  • La morale est la faiblesse de la cervelle.
  • La nature n'est qu'un spectacle de bonté.
  • La vie est la farce à mener par tous.
  • La vie fleurit par le travail.
  • La vision de la justice est le plaisir de Dieu seul.
  • La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde.
  • Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes.
  • Le monde marche ! Pourquoi ne tournerait-il pas ?
  • Le travail humain ! c'est l'explosion qui éclaire mon abîme de temps en temps.
  • Plus de lendemain,
    Braises de satin,
    Votre ardeur
    Est le devoir.
  • Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. - Et je l'ai trouvée amère.

Voyelles

  • A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu, voyelles.
    Je dirai quelque jour vos naissances latentes,
    A, noir corset velu des mouches éclatantes
    Qui bombinent autour des puanteurs cruelles.

Correspondances

Lettre (15 janvier 1885)

  • Le monde est très grand et plein de contrées magnifiques que l'existence de mille hommes ne suffirait pas à visiter.

Lettre (5 novembre 1887)

  • C'est perdre son argent que de perdre son temps.

Lettre (10 juillet 1891)

  • Si stupide que soit son existence, l'homme s'y rattache toujours.

Lettre à Paul Demeny

  • Je est un autre.

Attribuées

  • Ce n'est qu'au prix d'une ardente patience que nous pourrons conquérir la cité splendide qui donnera la lumière, la justice et la dignité à tous les hommes. Ainsi la poésie n'aura pas chanté en vain.
  • J'ai fait la magique étude
    Du Bonheur, que nul n'élude.
  • L'ivresse, c'est le dérèglement de tous les sens.
  • La seule chose insupportable, c'est que rien n'est supportable.
  • Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser.
  • Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens.
  • Nous recherchons tous le bonheur, mais sans savoir où, comme des ivrognes qui cherchent leur maison, sachant confusément qu'ils en ont une.
  • Quand sera brisé l'infini servage de la femme, quand elle vivra pour elle et par elle, elle sera poète, elle aussi !