Citations - Alice Miller

Un article de Famous Quotes, la ressource libre de citations.

Jump to: navigation, search

Alice Miller (1923 - ), psychologue suisse.

Sommaire

Œuvres

C'est pour ton bien

  • L'éducation sert dans bien des cas à empêcher que ne s'éveille à la vie chez son propre enfant ce que l'on a jadis tué en soi-même.
  • On se traite soi-même, sa vie durant, de la même façon que l'on a été traité dans la petit enfance.
  • Plus la répression des sentiments a été profonde dans l'enfance, plus l'arsenal d'armes intellectuelles et la réserve de prothèses morales doivent être importants, car la morale et le sens du devoir ne sont ni les sources d'énergie, ni le terrain propice aux véritables sentiments humains.
  • Qui cherche à savoir ce qu'a été notre enfance, cherche à savoir quelque chose de notre âme.
  • Seul l'inconscient d'un enfant peut copier si fidèlement l'un de ses deux parents.
  • Tout grand artiste puise son inspiration dans l'inconscient de son enfance.

L'enfant sous terreur

  • Dans la névrose les vrais besoins sont refoulés et déniés et le sujet vit à leur place des sentiments de culpabilité.
  • Dans les dix commandements il est écrit : « Tu honoreras ton père et ta mère », mais nulle part il n'est écrit : « Respecte ton enfant de manière à ce qu'il puisse par la suite se respecter lui-même et respecter les autres. »
  • Les parents qui battent leurs enfants voient souvent chez le tout petit enfant qu'ils battent une de leurs propres figures parentales.

Le drame de l'enfant doué

  • Ce ne sont pas les beaux sentiments, ceux qui m'étaient agréables, qui m'ont aidé à mieux comprendre ce qui se passait en moi, mais au contraire ceux contre lesquels je me suis défendu le plus : ceux qui faisaient que je me sentais mesquin, petit, méchant, faible, humilié, prétentieux, rancunier ou perdu ; et avant tout triste et seul.
  • Ce ne sont pas que les « beaux », les « bons » sentiments, ceux qui nous sont agréables qui font que nous sommes vivants, qui donnent de la profondeur à notre existence et qui nous procurent le discernement décisif, mais aussi très souvent les plus désagréables, les plus inadaptés, ceux que nous aimerions fuir : l'impuissance, la honte, l'envie, la jalousie, le désarroi, l'affliction.