Citations - Alfred de Vigny
Un article de Famous Quotes, la ressource libre de citations.
Alfred de Vigny (1797 - 1863), poète, romancier et dramaturge français.
Sommaire |
Œuvres
Cinq-Mars
- Amis, qu'est-ce qu'une grande vie, sinon une pensée de la jeunesse exécutée par l'âge mûr.
Dolorida
- Car l'amour d'une femme est semblable à l'enfant
Qui, las de ses jouets, les brise triomphant,
Foule d'un pied volage une rose immobile
Et suit l'insecte ailé qui fuit sa main débile.
La femme adultère
- Venez, mon bien-aimé, m'énivrer de délices
Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices.
Les destinées
- Et, plus ou moins, la Femme est toujours Dalila.
- J'ai fait illustre un nom qu'on m'a transmis sans gloire.
Qu'il soit ancien qu'importe ? Il n'aura de mémoire
Que du jour seulement où mon front l'a porté.
- La femme, enfant malade et douze fois impur.
- Le vrai Dieu, le Dieu fort, c'est le Dieu des idées.
- Muet, aveugle et sourd au cri des créatures,
Si le Ciel nous laisse comme un monde avorté,
Le juste opposera le dédain à l'absence,
Et ne répondra plus que par un froid silence
Au silence éternel de la Divinité.
- Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse.
Poèmes antiques et modernes
- J'aime le son du cor, le soir, au fond des bois ...
Dieu ! que le son du cor est triste au fond des bois !
Servitude et Grandeur militaires
- L'armée est une nation dans la nation : c'est un vice de nos temps.
La Maison du Berger (in Les Destinées)
- Mais toi ne veux-tu pas voyageuse indolente
Rêver sur mon épaule en y posant ton front ?
Viens du paisible seuil de la maison roulante
Voir ceux qui sont passés et ceux qui passeront.
Tous les tableaux humains qu'un Esprit Pur m'apporte
S'animeront pour toi quand devant notre porte
Les grands pays muets longuement s'étendront.
Nous marcherons ainsi, ne laissant que notre ombre
Sur cette terre ingrate où les morts ont passé
Nous nous parlerons d'eux à l'heure où tout est sombre
Où tu te plais à suivre un chemin effacé,
A rêver, appuyé aux branches incertaines,
Pleurant, comme Diane au bord de ses fontaines,
Ton amour taciturne et toujours menacé.
Les deux dernières strophes du poème.
Attribuées
- Adieu! et si c'est pour toujours, pour toujours encore adieu...
- Gémir, pleurer, prier, est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler.
- Il se courbe à genoux, le front contre la terre;
Puis regarde le ciel en appelant « Mon Père! »
Mais le ciel reste noir et Dieu ne répond pas.
- J'ai mis sur le cimier doré du gentilhomme
Une plume de fer qui n'est pas sans beauté.
- J'aime la majesté des souffrances humaines ...
- L'Homme a toujours besoin de caresse et d'amour ... Il rêvera partout à la chaleur du sein.
- L'espérance est la plus grande de nos folies.
- L'existence du Soldat est (après la peine de mort) la trace la plus douloureuse de barbarie qui subsiste parmi les hommes.
- La perfection de Bouddha est plus belle que celle du christianisme parce qu'elle est plus désintéressée.
- Le christianisme est un caméléon éternel, il se transforme sans cesse.
- Le moins mauvais gouvernement est celui qui se montre le moins, que l'on sent le moins et que l'on paie le moins cher.
- Ô seigneur, j'ai vécu puissant et solitaire,
Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre!
- On étouffe les clameurs, mais comment se venger du silence?
- Quand on veut rester pur, il ne faut point se mêler d'agir sur les hommes.
- Tout homme qui a été professeur garde en lui quelque chose de l'écolier.
- Un livre est une bouteille jetée en pleine mer sur laquelle il faut coller cette étiquette : attrape qui peut.
- Voilà ce qu'ont chanté les filles d'Israël
Et leurs pleurs ont coulé sur l'herbe du Carmel.