Citations - Alfred Capus

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Alfred Capus (1857 - 1922), journaliste et auteur dramatique français.

Sommaire

Œuvres

Les pensées

  • L'amour est-il, comme on le prétend, la purification de l'instinct ou, au contraire, sa perversion ?

Œuvres complètes

  • On se fait encore plus d'illusions sur ses ennemis que sur ses amis.

Correspondances

Lettre à Jules Renard (1895)

  • En journalisme, on peut écrire une mauvaise page aujourd'hui à condition d'en écrire une bonne demain. Dans une pièce de théâtre, il faut déchirer la page mauvaise.

Attribuées

  • À Paris, ce qu'on appelait autrefois l'âge mur tend a disparaître. On reste très jeune très longtemps, puis on devient gâteux.
  • Ce ne sera pas un des moindres paradoxes de notre époque que d'avoir rêvé le règne de la justice là où régnait déjà l'argent.
  • Ce qu'on appelait autrefois l'âge mûr tend à disparaître. On reste jeune très longtemps, puis on devient gâteux.
  • Ce qui est grave dans un ménage, c'est quand l'un aime et l'autre pas. Mais s'ils ne s'aiment ni l'un ni l'autre, ils peuvent être très heureux.
  • Certains hommes parlent pendant leur sommeil. Les conférenciers parlent pendant le sommeil des autres.
  • Cher ami, voici mon dernier roman. parfait.
  • Dans la vie, il faut savoir supporter les injustices jusqu'au moment où on peut en commettre soi-même.
  • Dans ma jeunesse, il m'est souvent arrivé de ne pas dîner. Et le plus ennuyeux, c'est que ça m'arrivait les jours où je n'avais pas déjeuné non plus.
  • Empêcher les autres de parler, c'est ce qu'on appelle l'éloquence.
  • Il y a des femmes qui n'aiment pas faire souffrir plusieurs hommes a la fois, qui préfèrent s'appliquer a un seul : ce sont les femmes fidèles.
  • J'étais né pour rester jeune, et j'ai eu l'avantage de m'en apercevoir le jour où j'ai cessé de l'être.
  • Je considère le suicide comme une lâcheté : c'est un duel avec un adversaire désarmé.
  • Je peux faire l'amour deux fois de suite : une fois l'été, une fois l'hiver.
  • « La parole a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée. » ~ Talleyrand
    [...] Ou encore pour en masquer le vide.
  • La vie est un long souci d'argent.
  • Les avis sont très partagés : les uns disent que c'est très mauvais et les autres que ce n'est pas bon du tout.
  • Les hommes qui sont nés pour jouir véritablement de la vie font ce qui leur plaît, à l'heure où cela leur plaît, et ne perdent pas leur temps à prévoir l'avenir, à se garer de catastrophe imaginaires.
  • Lorsque les livres sont prêtés, ils sont si vexés qu'ils ne reviennent jamais chez vous.
  • Moi, je ne joue pas pour gagner ou pour perdre. Je joue pour savoir si je vais gagner ou si je vais perdre.
  • Parmi les styles clairs, il y en a qui ont la saveur de l'eau de roche et d'autres la fadeur de l'eau filtrée.