Citations - Napoléon Bonaparte

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Sommaire 1 Napoléon Bonaparte (1769 - 1821) 2 Correspondances 2.1 Lettre au peuple égyptien 2.2 Lettre à M. Talleyrand 2.3 Lettre de remerciement après son élection à l'Institut (25 Décembre 1797) 3 Discours 3.1 21 juillet 1798, aux pyramides de Gizeh, avant une bataille de la campagne d'Égypte 4 Attribuées

Napoléon Bonaparte (1769 - 1821)

Correspondances

Lettre au peuple égyptien

"Peuple de l'Egypte, on dira que je viens pour détruire votre religion; ne le croyez pas ! répondez que je viens vous restituer vos droits, punir les usurpateurs, et que je respecte, plus que les mameluks, Dieu son prophète et l'Alcoran." Extrait de "proclamation au peuple d'Egypte" du 2 juillet 1798. Facsimile du texte en arabe

Lettre à M. Talleyrand

• Monsieur, vous êtes de la merde dans un bas de soie.

Le 20 décembre 1808 Talleyrand donne une grande réception et invite le ministre de la police, Fouché, qu'il déteste mais qui sera son allié contre Napoléon. Celui-ci, informé, rentre d'Espagne et convoque, le 28 janvier 1809 un conseil restreint. Talleyrand y est présent. Napoléon l'insulte grossièrement : « Vous êtes un voleur, un lâche, un homme sans foi ; vous avez toute votre vie manqué à tous vos devoirs, vous avez trompé, trahi tout le monde ; il n’y a pour vous rien de sacré. Tenez, monsieur, vous n’êtes que de la merde dans un bas de soie. »

Lire à ce sujet : "Talleyrand, le prince immobile" par Emmanuel de Waresquiel (Fayard, 2003 ou encore "Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps" par François Guizot, 1858.

Lettre de remerciement après son élection à l'Institut (25 Décembre 1797)

Publié dans le Moniteur

• Les vraies conquêtes, les seules qui ne donnent aucun regret, sont celles que l'on fait sur l'ignorance. L'occupation la plus honorable, comme la plus utile pour les nations, c'est de contribuer à l'extension des idées humaines. La vraie puissance de la République française doit consister désormais à ne pas permettre qu'il existe une idée nouvelle qu'elle ne lui appartienne.

Discours

21 juillet 1798, aux pyramides de Gizeh, avant une bataille de la campagne d'Égypte

• Soldats, songez que du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent.

Attribuées

• À la guerre, l’audace est le plus beau calcul du génie.
• Si mon chapeau connaissait mon plan, je le mangerais.
• À ma première bataille, un boulet ou les étoiles…
• Bon Dieu ! Que les hommes de lettres sont bêtes !
• C’est le succès qui fait les grands hommes.
• Ce n’est pas comme général que je gouverne, mais parce que la Nation croit que j’ai les qualités civiles propres au gouvernement.
• Cette malheureuse guerre d’Espagne a été une véritable plaie, la cause première des malheurs de la France.
• De nos jours, personne n’a rien conclu de grand, c’est à moi de donner l’exemple.
• En politique, une absurdité n’est pas un obstacle.
• Il existe deux leviers pour faire bouger un homme, la peur et l’intérêt personnel.
• Il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille.
• Je connais les hommes et je vous affirme que Jésus n’étais pas un homme. Des esprits superficiels ont fait le rapprochement entre certains fondateurs d’empire et avec les dieux d’autres pays. Ce rapprochement n’existe pas.
• Je gagne mes batailles avec le rêve de mes soldats.
• Je n’ai jamais fait de conquêtes qu’en me défendant. L’Europe n’a jamais cessé de combattre la France à cause de ses principes. J’étais forcé d’abattre sous peine d’être abattu.
• Je n’ai pas succédé à Louis XVI, mais à Charlemagne.
• Je n’ai qu’une passion, qu’une maîtresse : c’est la France ! Je couche avec elle… Si j’ai besoin de 500 000 hommes, elle me les donne !
• Je ne tiens pas la couronne de mes pères mais de la volonté de la nation qui me l’a donnée.
• Je sais, quand il le faut, quitter la peau du lion pour prendre celle du renard.
• Je veux que le fils d’un cultivateur puisse se dire: » je serai un jour cardinal, maréchal de France ou ministre « .
• L’art d’être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l’art de réussir.
• L’Évangile possède une vertu secrète, je ne sais quoi d’efficace et de chaleureux qui agit sur l’entendement et qui charme le cœur. L’Évangile n’est pas un livre : c’est un être vivant.
• L’homme fait pour les affaires et l’autorité ne voit point les personnes ; il ne voit que les choses, leur poids et leur conséquence.
• La guerre a été dans mes mains l’antidote de l’anarchie.
• La mort n’est rien, mais vivre vaincu et sans gloire, c’est mourir tous les jours.
• Le canon a tué la féodalité ; l’encre tuera la société moderne.
• Le pouvoir c’est en artiste que je l’aime.
• Le temps est le grand art de l’homme.
• Les grands hommes ne sont jamais cruels sans nécéssité.
• Les hommes de génie sont des météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle.
• Les hommes ne sont ni généralement bon, ni généralement mauvais, mais ils possèdent et exercent tout ce qu’il y a de bon et mauvais ici-bas.
• Les hommes qui ont changé l’univers n’y sont jamais parvenus en gagnant des chefs ; mais toujours en remuant des masses.
• Les hommes sont comme les chiffres, ils n’acquièrent de valeur que par leur position.
• Les premières qualités du soldat sont la constance et la discipline, la valeur n’est que la seconde…
• Mon pouvoir tient ma gloire et ma gloire aux victoires que j’ai remportées. Ma puissance tomberait si je ne lui donnais pas pour base encore de la gloire et des victoires nouvelles. La conquête m’a fait ce que je suis, la conquête seule peut me maintenir.
• Ni talons rouges, ni bonnets rouges, je suis national.
• On gouverne mieux les hommes par leurs vices que par leurs vertus.
• On peut s’arrêter quand on monte, jamais quand on descend.
• On peut gouverner de loin, mais on n’administre bien que de près.
• Pourquoi ne m’est-il pas permis de pleurer ?
• Presque jamais l’homme n’agit par acte naturel de son caractère, mais par une passion secrète du moment, refugiée, cachée dans les derniers replis du cœur.
• Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera.
• Quand on veut on peut, quand on peut on doit.
• Si vous aimez à étudier les hommes, apprenez jusqu’où peut aller la patience, et tout ce qu’on peut dévorer.
• Un homme, véritablement homme, ne hait point ; sa colère et sa mauvaise humeur ne vont point au-delà de la minute.
• Une puissance supérieure me pousse à un but que j’ignore. Tant qu’il ne sera pas atteint je serai invulnérable, inébranlable. Dès que je ne lui serai plus nécéssaire, une mouche suffira pour me renverser.
• Qu’est ce que l’histoire, sinon une fable sur laquelle tout le monde est d’accord ?
• En amour la seule victoire c’est la fuite.
• On appelle cela des hochets, eh bien, c’est avec des hochets qu’on mène le monde !
• Ma vraie gloire n’est pas d’avoir gagné quarante batailles ; Waterloo effacera le souvenir de tant de victoires ; ce que rien n’effacera, ce qui vivra éternellement, c’est mon Code Civil.