Citations - Léon Gambetta

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Léon Gambetta (1838 - 1882), homme politique français.

Sommaire

Discours

À propos des menées ultramontaines (4 mai 1877)

  • Le cléricalisme, voilà l'ennemi.

À propos de l'amnistie (21 juin 1880)

  • Messieurs, si la France ne subit pas d'entraînement vers l'amnistie, elle éprouve un sentiment que les hommes politiques doivent enregistrer : c'est celui de la lassitude ... (Très bien ! Applaudissements à gauche), elle est fatiguée, exaspérée d'entendre constamment se reproduire ces débats sur l'amnistie, dans toutes les questions, à propos de toutes les élections, de toutes les consultations électorales, et elle dit à ses gouvernants et à vous-mêmes : Quand me débarrasserez-vous de ce baillon de guerre civile ? (Bravos à gauche)

Prononcé à Belleville (26 mai 1870)

  • Il n'y a pas de question sociale.
    La réforme politique contient en germe les réformes sociales. Je dis les, car cette unité que l'on appelle la question sociale n'existe pas. Il n'existe que des besoins multiples et variés correspondant à des remèdes variés et multiples.

Prononcé à Belleville (25 avril 1876)

  • Après la délibération commune, que va-t-il sorti des urnes ? Un sénat ? non, citoyens, il en sortira le grand conseil des communes françaises.

Prononcé à Grenoble (26 septembre 1872)

  • Oui je pressens, je sens, j'annonce la venue et la présence dans la politique d'une couche sociale nouvelle qui est aux affaire depuis tantôt dix-huit mois, et qui est loin, à coup sûr, d'être inférieure à ses devancières...

Prononcé à Lille (15 août 1877)

  • Quand la seule autorité devant laquelle il faut que tous s'inclinent aura pronocé, ne croyez pas que personne soit de taille à lui tenir tête. Ne croyez pas que quand ces millions de Français, paysans, ouvriers, bourgeois, électeurs de la libre terre française, auront fait leur choix, et précisément dans les termes où la question est posée ; ne croyez pas que quand ils auront indiqué leur préférence et fait connapitre leur volonté, ne croyez pas que lorsque tant de millions de Français auront parlé, il y ait personne, à quelque degré de l'échelle politique ou administrative qu'il soit placé, qui puisse résister (Vive approbation)

Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine croyez-le bien, Messieurs, il faudra se soumettre ou se démettre. (Double salve d'applaudissement. - Bravos et cris répétés de : Vive la République ! Vive Gambette !)

Prononcé à un banquet à Saint-Quentin (16 novembre 1870)

  • Ne parlons jamais de l'étranger, mais que l'on comprenne que nous y pensons toujours.

Prononcé au Havre (18 avril 1872)

  • Croyez qu'il n'y a pas de remède social parce qu'il n'y a pas une question sociale... Il n'y a pas... de panacée sociale, il y a tous les jours un progrès à faire, mais non pas de solution immédiate, définitive et complète.

Prononcé aux fêtes de Cherbourg (Août 1880)

  • Ce n'est pas un esprit belliqueux qui anime et dicte ce culte, c'est la nécessité, quand on a vu la France tomber si bas, de la relever afin qu'elle reprenne sa place dans le monde.
    Si nos cœurs battent, c'est pour ce but et non pour la recherche d'un idéal sanglant ; c'est pour que ce qui reste de la France nous reste entier ; c'est pour que nous puissions compter sur l'avenir et savoir s'il y a dans les choses d'ici-bas une justice immanente qui vient à son jour et à son heure.
  • Les grandes réparations peuvent sortir du droit ; nous ou nos enfants pouvons les espérer, car l'avenir n'est interdit à personne.

Attribuées

  • L'avenir n'est interdit à personne.
  • La politique est l'art du possible.
  • Pour gouverner les Français, il faut des paroles violentes et des actes modérés.