Citations - Fedor Dostoïevski

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Fedor Dostoïevski ou Fiodor Dostoïevski (1821 - 1881), écrivain russe.

Sommaire 1 Œuvres 1.1 Biographie du Staretz Sosime 1.2 Bobok 1.3 Crime et châtiment 1.4 Dans mon souterrain 1.5 Des larmes et des saints 1.6 Journal d'un écrivain 1.7 L'idiot 1.8 Les démons 1.9 Les frères Karamazov 1.10 Les possédés 1.11 Nouvelles de la maison des morts 1.12 Souvenir de la maison des morts 2 Attribuées

Œuvres

Biographie du Staretz Sosime

• Il n'y a pas de péché sur la Terre pourvu que Dieu ne pardonne à celui qui se repent sincèrement. L'homme ne peut pas commettre de péché capable d'épuiser l'amour infini de Dieu.

Bobok

• La vie et le mensonge sont synonymes.

Crime et châtiment

• La science m'ordonne de n'aimer que moi, attendu que tout le monde est fondé sur l'intérêt personnel.

• Le criminel, au moment où il accomplit son crime est toujours un malade.

• Le mensonge est le seul privilège qui distingue l'homme de tous les autres organismes.

• Les petites choses ont leur importance ; c'est toujours par elles qu'on se perd.

• Mentir à sa façon à soi, c'est presque mieux que de dire la vérité à la façon des autres.

Dans mon souterrain

• De quoi un honnête homme peut-il parler avec le plus de plaisir ? Réponse : de lui-même.

• Et là où l'amour n'existe pas, la raison, elle aussi, est absente.

• Je crois que la meilleure définition de l'homme serait : créature à deux pieds et ingrate.

• Que doit-on préférer : un bonheur facile ou des souffrances élevées ?

Des larmes et des saints

• La souffrance est l'unique cause de la conscience.

Journal d'un écrivain

• Il existe une loi politique et peut-être naturelle qui exige que deux voisins forts et proches, quelle que soit leur mutuelle amitié au début, finissent toujours par en venir à un désir d'extermination réciproque.

L'idiot

• À mesure que vous progresserez dans l'amour, vous nous convaincrez que Dieu existe et que l'âme est immortelle.

• Ce n'est pas quand il a découvert l'Amérique, mais quand il a été sur le point de la découvrir, que Colomb a été heureux.

• Ce qu'il y a de plus odieux dans l'argent, c'est qu'il confère même des talents.

• Essayez de concevoir la seconde, que dis-je, le quart de seconde pendant lequel le criminel entend glisser le couperet qui doit le décapiter. Il n'y a rien de plus hallucinant.

• L'amour abstrait de l'humanité est presque toujours de l'égoïsme.

• Mettre à mort un meurtrier est une punition sans commune mesure avec le crime qu'il a commis.

• Nous rabaissons trop la providence quand, par dépit de ne pouvoir la comprendre, nous lui prêtons nos idées.

Les démons

• Il faut croire qu'il est vrai que toute la seconde moitié de la vie humaine n'est faite d'ordinaire que des habitudes contractées pendant la première.

• Il faut être un grand homme pour savoir résister même au bon sens.

• Il n'y a pas de préjugés anodins.

• Il n'y a rien de plus insupportable quand on est malheureux que de voir justement alors cent amis vous démontrer que vous avez fait une bêtise.

• L'homme est malheureux parce qu'il ne sait pas qu'il est heureux.

• Le mariage est la mort morale de toute indépendance.

• La peur de l'ennemi détruit jusqu'à la rancune à son égard.

• Quand le navire doit sombrer, les rats sont les premiers à le quitter.

• Trouver n'est rien, c'est le plan qui est difficile.

Les frères Karamazov

• Aimez toute la création de Dieu, tout l'ensemble jusqu'à la moindre poussière. Si vous aimez chaque chose, vous comprendrez le mystère de Dieu dans les choses.

• Ce n'est pas Dieu que je repousse, mais la création.

• Ce qui est étonnant, ce n'est pas que Dieu existe en réalité mais que cette idée de la nécessité de Dieu soit venue à l'esprit d'un animal féroce et méchant comme l'homme, tant elle est sainte, touchante, sage, tant elle fait honneur à l'homme.

• Il n'y a qu'un moyen de salut : prends à ta charge tous les péchés des hommes.

• On compare parfois la cruauté de l'homme à celle des fauves, c'est faire injure à ces derniers.

• Plus j'aime l'humanité en général, moins j'aime les gens en particulier, comme individus.

• Qui ne désire pas la mort de son père ?

• Rien ne peut compenser une seule larme d'un seul enfant.

• Si Dieu n'existe pas, tout est permis.

• Si le juge était juste, peut-être le criminel ne serait pas coupable.

• Si les larmes des enfants sont indispensables pour parfaire la somme de douleur qui sert de rançon à la vérité, j'affirme catégoriquement que celle-ci ne mérite pas d'être payée d'un tel prix.

• Un véritable réaliste, s'il est incrédule, trouve toujours en lui la force et la faculté de ne pas croire, même au miracle, et si ce dernier se présente comme un fait incontestable, il doutera de ses sens plutôt que d'admettre le fait.

Les possédés

• Aimer un être, c'est le voir comme Dieu a voulu qu'il soit.

• L'homme n'a fait qu'inventer Dieu pour vivre sans se tuer : voilà le résumé de l'histoire universelle jusqu'à ce moment.

• L'homme n'a inventé Dieu qu'afin de pouvoir vivre sans se tuer.

• Rien ne vaut votre propre visage parce que personne n'y croit.

• Une vraie douleur est capable de donner de l'intelligence à un imbécile, toujours pour un temps, naturellement.

Nouvelles de la maison des morts

• La tyrannie est une habitude.

Souvenir de la maison des morts

• Un être qui s'habitue à tout, voilà, la meilleure définition qu'on puisse donner de l'homme.

• Un homme ment-il lorsqu'il déclare ouvertement : « Je mens » ?

Attribuées

• À notre époque, tout homme comme il faut est et doit-être lâche et servile.

• Après l'insuccès, les desseins les mieux concertés paraissent absurdes.

• Ce n'est pas en enfermant son voisin qu'on se convainc de son propre bon sens.

• Ce n'est pas en enfermant ton prochain dans une maison de santé que tu prouveras ta raison.

• Chacun de nous est responsable de tout devant tous.

• Il n'y a qu'une chose que les hommes préfèrent à la liberté, c'est l'esclavage.

• Je ne comprends décidément pas pourquoi il est plus glorieux de bombarder de projectiles une ville assiégée que d'assassiner quelqu'un à coups de hache.

• Je préfère être avec le Christ plutôt qu'avec la vérité.

• L'absence de Dieu ne saurait être compensée par l'amour de l'homme, car alors l'homme demandera : à quoi bon aimer l'humanité ?

• L'argent, c'est la liberté monnayée.

• L'art sauvera le monde.

• L'homme est une machine si compliquée que parfois on n'y comprend rien, surtout si cet homme est une femme.

• La civilisation a rendu l'homme sinon plus sanguinaire, en tout cas plus ignoblement que jadis.

• La pire des souffrances est celle de ne plus pouvoir aimer.

• La politique, c'est l'amour de la patrie et rien de plus.

• Le Christ est avec les bêtes avant d'être avec nous.

• Le plus intelligent de tous, à mon avis, c'est celui qui au moins une fois par mois se traite lui-même d'imbécile.

• Le secret pour voyager d'une façon agréable consiste à savoir poliment écouter les mensonges des autres et à les croire le plus possible.

• Que vaut-il mieux pour nous ? Qu'on sache la vérité sur nous ou qu'on dise de nous des bêtises ?

• Sauf la naissance, tout le reste peut s'acquérir par le talent, le savoir, l'intelligence, le génie.

• Si vous voulez étudier un homme, ne faites pas attention à la façon dont il se tait, ou dont il parle, ou dont il pleure, ou même dont il est ému par les nobles idées.
  Regardez-le plutôt quand il rit.

• Toute société, pour se maintenir et vivre, a besoin absolument de respecter quelqu'un et quelque chose.

• Une erreur originale vaut mieux qu'une vérité banale.

• Vivre n'importe comment, mais vivre !

• Vivre sans espoir, c'est cesser de vivre.